Un sous-traitant de luxe pour le secteur de la maroquinerie dans l’Allier

ACM France

Un sous-traitant de luxe pour le secteur de la maroquinerie dans l’Allier

Le PDG en atelier présente le fonctionnement d’une machine industrielle à un groupe de visiteurs, dans un espace lumineux équipé de technologies modernes.

L’extension que vient d’inaugurer ACM France, sur son site de Creuzier-le-Neuf, lui permet de mettre un peu plus en valeur son catalogue et son savoir-faire.

Opérant dans la fabrication de machines spéciales, notamment pour le secteur de la maroquinerie, ACM France a triplé sa superficie avec 1.500 m² de bâtiment supplémentaire sur la zone des Ancises, à Creuzier-le-Neuf.

Une extension que Richard Silvestre, le PDG d’ACM France, a présentée à Claude Riboulet, président du conseil départemental, qui a accordé la somme de 180.000 euros dans le cadre de l’aide à l’immobilier d’entreprise. Président qui a rappelé que dans l’Allier, on comptait « 4.000 emplois dans la maroquinerie de luxe ».

Sécurité

Depuis la reprise de l’entreprise, en 2014, Richard Silvestre n’a cessé de développer le catalogue en profitant du savoir-faire de ses salariés, au nombre de 23 aujourd’hui. Si la riveteuse est toujours la machine emblématique d’ACM France pour la maroquinerie de luxe, celle-ci a été très largement améliorée, notamment en matière de sécurité. « Notre société est bien perçue en termes de sécurité d’utilisation, a expliqué le PDG. Nous ne sommes pas les moins chers, mais en qualité du travail, nous offrons un plus. »

Une personne règle une machine ACM équipée de capteurs et d’un écran de contrôle.

Cette année, ACM a conçu une machine qui fait l’inverse, à savoir enlever un rivet qui aurait un défaut, sans endommager le cuir des sacs de luxe. Autre nouveauté du concepteur de machines de Creuzier-le-Neuf : un changement d’outil rapide sur les poinçonneuses.

Les ingénieurs et techniciens d’ACM France ont également conçu, fabriqué et commercialisé Libergo, un appareillage pour soulager les bras, les épaules et les lombaires sollicités lors de mouvements répétés de levage. Les bras sont soutenus par deux sangles accrochées à des tendeurs élastiques.

Un technicien ajuste une pièce métallique dans un atelier industriel.

La sécurité des salariés a également été améliorée. En effet, avec une surface triplée, la circulation des marchandises, matières premières ou machines est nettement favorisée. Et la zone d’assemblage des machines est confortable. « En 2014, il fallait trois semaines pour fabriquer une riveteuse. Nous sommes passés à deux jours. »

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