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Le sous-préfet a visité deux entreprises des Ancises
À l’invitation de la municipalité de Creuzier-le-Neuf, Jean Almazan, sous-préfet, a visité deux entreprises de la zone artisanale et commerciale des Ancises.
«C’est important pour nous, dans une période un peu sombre, de voir qu’il y a des idées qui marchent », a indiqué Jean Almazan.
Invité par Léopold Nunez, maire de Creuzier-le-Neuf, et son conseil municipal, le sous-préfet de Vichy a découvert deux entreprises de la zone artisanale et commerciale des Ancises. Deux entreprises aux secteurs d’activité radicalement opposés.
CS3I. La première est CS3I. Son activité de base est l’informatique. Elle a été créée par Georges Azevedo en 1988 pour réaliser de l’ingénierie informatique. En 1999, CS3I a créé son premier logiciel dans le domaine de la santé. Depuis, c’est devenu l’une des spécialités de cette entreprise de 45 salariés.
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Un nouveau gérant à la tête d’ACM
2014 est une année de changement pour l’entreprise creuzieroise de fabrication de machines industrielles et d’outillage à destination de la maroquinerie de luxe. Après 20 années aux commandes de l’Atelier Chastang Mécanique (ACM), Roger Chastang, le fondateur, a officiellement passé la main, le 6 février 2014, à Richard Silvestre.
Située dans la zone d’activité des Ancises à Creuzier-Le-Neuf, la société ACM s’est spécialisée depuis 1994 dans les domaines de la mécanique générale de précision et la réalisation de machines spéciales. Son savoir-faire est apprécié et reconnu dans de nombreux secteurs dont celui de la maroquinerie de luxe pour lequel la société consacre une grande partie de son activité. « Nous fabriquons des machines spéciales à faible diffusion permettant les petites séries comme pour les anses de sacs. La technologie que nous avons peut être dupliquée et s’adapter à d’autres secteurs comme celui de la cosmétique par exemple.»
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Le nouveau départ de l’entreprise ACM, spécialiste des machines pour la maroquinerie
Créée en 1994, l’entreprise ACM fabrique des machines spéciales pour le secteur de la maroquinerie. Richard Sylvestre a racheté cette société de douze personnes, il y a un an. Un parcours et une reprise réussis pour cet entrepreneur de 42 ans.
«ACM est reconnu depuis 20 ans pour ses riveteuses ». Richard Sylvestre, le nouveau propriétaire d’ACM, met d’emblée en avant le savoir-faire de l’entreprise qu’il a achetée il y a un an.
Mais il rajoute sa touche : « nous avons fait évoluer ces machines en les rendant intelligentes pour qu’elle détecte si le rivet est bien posé. »
Créée en 1994, à Vichy, par Roger Chastang, ACM (pour Atelier Chastang Mécanique), s’est très vite spécialisé dans la machine spéciale pour la maroquinerie.
L’entreprise, qui s’est installée en 2001 dans la ZAC des Ancises, à Creuzier-le-Neuf, a employé jusqu’à 24 salariés, à l’époque où le maroquinier Louis Vuitton s’est fortement mécanisé. En février 2014, lorsque Richard Sylvestre a pris la direction d’ACM, il y avait 12 salariés.
CCI ALLIER | page 17
La maroquinerie de luxe dans l’Allier : savoir faire en toute discrétion…
A la tête de l’entreprise depuis le départ de Roger Chastang en février dernier, Richard Silvestre entend bien valoriser l’expertise de l’Atelier créé en 1994 sur la ZAC des Ancises de Creuzier-le-Neuf. « ACM vient de déposer le brevet de la 1ère machine à teinter sans déborder sur les tranches de cuir. Un véritable Graal pour la maroquinerie ! »
Pensée et fabriquée par l’équipe d’ACM, cette nouvelle machine pourrait bien « révolutionner le monde de la maroquinerie, aux besoins de précision duquel elle s’avère aujourd’hui capable de répondre. » Dès le départ, ACM s’est positionné dans
la fabrication de machines et d’outillages spéciaux dédiées à la maroquinerie. « Nos principaux clients sont LOUIS VUITTON, CHANEL, HERMÈS et tous leurs sous-traitants en France et à l’étranger. Chacune de « leurs griffes » répond à des critères de fabrication spécifiques. Suivant leurs cahiers des charges à la lettre, notre bureau d’études conçoit les plans en 3D et nous réalisons les outils dont elles ont besoin pour donner naissance à leurs créations. Il va de soi que les missions qui nous sont confiées respectent les accords de confidentialité en vigueur dans ce secteur très concurrentiel. »